Un samedi tranquille ?! Pas vraiment... || PV Gaspard [TERMINE]

La cinquième année d’études était la plus pénible à passer, c’était elle qui déterminait presque de ton avenir, si tu avais les capacités académiques pour pratiquer le métier de tes rêves. En fait, c’était ce que tout le monde disait, les professeurs y compris. Prenant ses études très au sérieux, même si elle n’avait pas une idée très claire du métier qu’elle voulait pratiquer plus tard, Elizabeth avait écouté tous les conseils et les avertissements que les personnes de son entourage étant passées par là avaient pu lui dire, et cela l’avait poussée à être plus studieuse et sur ses gardes afin de s’assurer d’avoir les résultats qu’elle escomptait obtenir.

Elizabeth s’était aussi fait dire que le dur travail commençait dès les premières heures de cours. S’attendant à crouler sous une pile de devoirs et de notions à apprendre par cœur, la jeune femme avait beaucoup moins de mal à s’habituer à cette nouvelle année que certaines personnes, qui sentaient la crise de nerfs arriver rapidement. Certains disaient qu’ils allaient craquer d’ici quelques jours, d’autres, plus courageux, quelques semaines. Pour ce qui était d’Elizabeth, elle ne voyait pas vraiment où était le problème. D’accord, elle n’avait jamais eu de mal avec les études, mais pourquoi s’en ferait-elle autant, si la seule différence qu’elle avait perçue était le nombre de devoirs qui avait augmenté ?

Puisqu’elle avait plusieurs travaux à remettre le lundi matin, ou bien dans les jours suivants, Elizabeth décida de s’y prendre plus rapidement que certains retardataires, mais elle n’était certainement pas la personne qui faisait ses devoirs dès qu’elle les recevait. Le premier samedi matin après la rentrée des classes, soit la première journée supposément libre d’Elizabeth, la jeune femme prit la décision de se rendre à la bibliothèque et de faire tous ses devoirs en une seule journée, et tant pis si elle sortait de cet endroit silencieux tard dans la soirée ! Voulant commencer de bonne heure, Elizabeth se leva relativement tôt, en sachant parfaitement qu’elle allait mettre un bon moment à choisir une tenue appropriée, puisque l’uniforme de Poudlard n’était pas de rigueur.

Après avoir pris une douche matinale, Elizabeth fouilla dans sa valise, tentant de trouver quelque chose de simple, mais élégant. De plus, la température du château semblait diminuer au fur et à mesure que l’hiver approchait, il lui faudrait donc prendre aussi en considération ce détail… Puisqu’il faisait plutôt frisquet, Elizabeth décida d’opter pour un pantalon à carreaux noir et gris, un t-shirt délicat jaune et un bustier noir. Ne pensant pas qu’il était nécessaire de porter des souliers élégants, Elizabeth prit une des nombreuses paires de « Converse » de couleur rouge, et les enfila. Satisfaite de sa tenue, Eli’ prit le temps de lisser ses cheveux et de mettre des bracelets. Par la suite la demoiselle prit son sac, sachant parfaitement que son chaton ne pourrait s’y glisser, puisqu’il était sur son lit, toujours en train de dormir. Elizabeth savait qu’elle n’avait pas besoin de le traîner partout, mais avant de partir avec ses livres, Eli’ lui gratta un peu l’arrière des oreilles. Par plaisir personnel ? Probablement…

La jeune femme descendit de la tour des Serdaigle pour se rendre dans les escaliers où elle descendit près de cinq étages, ne rencontrant presque personne. Elle fut presque satisfaite de sa constatation, jusqu’au moment où elle entra dans la bibliothèque, où elle se rendit compte qu’elle n’était pas la seule à avoir eu l’idée de travailler durant ce samedi. Comment allait-elle pouvoir trouver une place isolée ? La question ne se posait même pas en fait : C’était impossible. Contre son gré, Elizabeth devrait trouver une place où il n’y avait qu’une seule personne, chose qui fut beaucoup moins compliquée à faire. Repérant une table où il n’y avait qu’un seul étudiant, qui semblait concentré sur ses travaux, Elizabeth se pencha et demanda à voix basse, mais juste assez fort pour que le jeune homme l’entende :

- Excuse-moi, je suis désolée de te déranger, mais je voulais savoir, est-ce que je peux m’installer ici ?

Puis elle se releva quelque peu, attendant une réponse qui, elle l’espérait, viendrait rapidement, puisque son sac commençait à peser lourd sur son épaule.

Malgré le fait que ce n’était que le début d’une nouvelle année, Gaspard Eliott McAdams était déjà épuisé et, il faut dire que les professeurs de Poudlard ne faisaient rien pour arranger les choses aux élèves de septième année. En fait, l’adolescent de dix-sept ans avait même l’impression que ses professeurs faisaient exprès de mettre à bout de force les élèves ainsi que leurs nerfs, ce qui devait sûrement bien les amuser étant donné qu’ils s’avaient mieux que n’importe qui d’autre que cette année était la plus importante de toutes car en effet, si cette année ne se passait pas à la perfection, on pouvait malheureusement dire adieu aux carrières auxquelles l’on rêvait tant.

Ce fut d’ailleurs parce que cette première semaine avait été tant éprouvante que le jeune homme portant avec fierté les couleurs rouges de sa maison s’était réuni avec quelques amis dans la salle commune de leur maison dans la soirée du vendredi. Ils étaient au nombre de six et cinq d’entre eux étaient des garçons. La dernière personne était donc logiquement une fille. Ils étaient tous amis de longue date et savaient déjà ce qu’ils allaient faire en cet instant où la plupart des élèves étaient déjà tous partis se coucher afin d’être en forme pour le week-end nuageux et ensoleillé qui était prévu.

Enfin bref, la jeune fille qui se prénommait par ailleurs Brooke Ryan, sortit un échiquier de sa belle et longue robe de sorcière noire. Il était assez usé et datait de la première année de la jeune demoiselle qui y jouait sûrement au minimum une fois par semaine avec ses amis et voire plus lorsqu’elle était seule à en voir l’état du jeu. L’adolescente posa l’échiquier sur une table basse et les six sorciers se mirent accroupis autour de celle-ci afin de mieux y voir la partie qui aller s’y dérouler. Les jeunes gens avaient décidé, plus tôt dans la journée, de faire des équipes composées de trois personnes chacune. La première était composée de Gaspard, son frère Eliott et sa meilleure amie Brooke tandis que la seconde, quant à elle, était munie du meilleure amie de Gaspard, Aaron, de Jules et de Stephen qui avait une année de moins que les autres. En effet, ils étaient tous en septième année d’étude sauf Stephen Reeves qui avait donc, logiquement, entamer sa sixième d’étude de sorcellerie.

La partie venait donc tout juste de commencer. L’équipe qui était formé par les trois garçons avait un léger avantage que Brooke ne tarda pas à rattraper aussi vite qu’elle le put en demandant à un de ses pions de se placer à la place d’un de ceux de l’équipe adverse. Une fois cela fait, le petit soldat démolit l’autre avec sa minuscule épée et le groupe à Aaron se mit à réfléchir à un autre stratagème malgré le fait que Gaspard et les deux autres qui formaient son équipe râlait de ce fait car ils mettaient plus de temps qu’ils n’en fallaient.

Gaspard :

Eliott :

Brooke :

Eliott :

Brooke :

Stephen :

Brooke :

Aaron :

Jules :

Brooke :

Eliott :

Gaspard :

Jules :

Brooke :

Gaspard :

Aaron :

Gaspard :

Aaron :

Gaspard :

Eliott :

Gaspard :

Stephen :

Brooke :

Jules :

Tous les mecs explosèrent de rire mais Gaspard les entendit à peine étant donné qu’il était déjà à l’extérieur de la salle commune des élèves vêtus de rouge. Il n’avait pas sommeil, loin de là malgré le fait que la semaine avait été éprouvante. Ces amis étaient de plus en plus débiles au fil des années et honnêtement, un peu de calme ne ferait pas de mal à l’adolescent. Et pour cela, un seul lieu existait et il s’agissait bien évidemment de la bibliothèque qui était un lieu où le jumeau de Eliott se rendait à chaque fois qu’il avait besoin de repos seulement, et non pas de sommeil.

Le jeune homme descendit donc les étages qu’il fallait afin de se rendre à la bibliothèque qui se trouvait au deuxième tout comme la salle des sortilèges. Il n’avait pas de devoir à faire étant donné que ceux-ci étaient déjà tous faits mais il avait en tête de lire un peu afin de extérioriser en quelque sorte les pensées narcissiques qu’il avait envers ses amis. Il était dans les environs de vingt-trois heures et Gaspard entra dans la bibliothèque. Il savait qu’à cette heure-là, il était interdit d’être à l’extérieur de son lit ou encore de sa salle commune mais il n’avait aucunement envie de retourner voir la bande de troll qui se trouvait là-haut, au septième étage.

Sans regarder autour de lui, Gaspard se dirigea directement vers le rayon des livres non scolaires et prit un des plus grands classiques. En effet, qui n’a jamais entendu parler au moins une fois de ce livre portant pour nom « Histoire de Poudlard » ? Pratiquement personne, mise à part les moldus mais de eux, on s’en fout. La bibliothèque était évidemment à cette heure-ci vide et ce fut donc normal que l’adolescent de dix-sept ans trouva une place sans problème, au fin fond de la bibliothèque, tout près de réserve. Il prit une chaise en faisant bien attention à ne pas la faire grincer et posa ses fesses dessus avant de sortir de sa cape noire sa baguette magique faite à partir de bois d’Aulne et d’une plume de Phénix. Cette baguette-là appartenait à Gaspard depuis plus de sept ans maintenant et c’était par ailleurs elle qui avait choisi le jeune sorcier comme son maître...

Mais là n’est pas la question et sans même la moindre réflexion sur cela, Gaspard utilisa le sortilège qui servait à faire un minimum de lumière et ce fut donc d’un coup que le bout de la baguette mesurant trente-six centimètre et deux millimètres s’éclaira et, de ce fait, Gaspard put lire son bouquin malgré le fait que la bibliothèque était plongée dans un inattendu crépuscule qui ne pouvait cependant en rien déranger la lecture du jeune homme qui était littéralement plongé dans le volume qu’était « Histoire de Poudlard ».

La nuit passa plus vite que ne l’avait prévu Gaspard mais il ne s’en souciait guère même lorsque la bibliothécaire le vit dans la salle alors que d’habitude, personne n’osait venir dans ce lieu en dehors de sa présence. Elle parut choquée et le jeune homme aux couleurs rouges eut envie de lui dire « Il faut bien une première fois à tout », malgré le fait qu’il s’en retint.

L’adolescent passionné par son livre ne se souciait non plus des autres élèves qui commençaient à entrer dans la bibliothèque pleine de livres, dont aucun n’avait les mêmes rayures et ce ne fut que lorsqu’une personne s’adressa au jeune homme qu’il sortit enfin de son livre, afin de se tourner vers elle de façon à être on ne peut plus poli. Gaspard examina la personne qui se trouvait être une fille beaucoup plus jeune que lui et qui avait une chevelure aux magnifiques boucles brunes.

Gaspard ne mit pas plus d’une minute à la reconnaître. Il s’agissait en effet de Elizabeth Gordon, une jeune fille bien sympathique qui étudiait à Serdaigle et qui, en gros, demandait à Gaspard si elle pouvait s’installer à ses côtés afin de sûrement pouvoir commencer ou terminer des devoirs. Du moins, c’est ce que pensait le jeune homme étant donné que l’élève en cinquième année si ses rappels étaient bons, étant donné qu’elle avait de nombreux livres qui dépassaient de son sac qui, selon les apparences, avait l’air d’être plutôt lourd.

Le jeune homme regarda la bibliothèque avant de se rendre compte qu’il y avait bien plus de personne que ce qu’il avait pensé. Lorsqu’on dit que la bibliothèque est le lieu le plus silencieux de Poudlard, honnêtement et bizarrement, c’était la phrase la plus réaliste que Gaspard n’avait jamais entendu ! Mais bref, les yeux de Gaspard se reposèrent sur Elizabeth et son sac. Sans attendre une minute de plus, il décida de, bien évidemment, laisser la jeune fille s’asseoir près de lui. D’une part parce qu’elle était assez agréable à vivre même si il ne la connaissait pas vraiment, et d’autre part car Gaspard avait l’impression que sous le poids de son sac, Elizabeth allait s’écrouler dix mètres sous terre.

Hum, eh bien je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas t’asseoir. Je t’en pris, ne te gênes pas !

En la regardant, beaucoup pourraient dire qu’Elizabeth n’est pas digne de faire partie de la maison de l’aigle. C’était surtout parce que la passion première de la jeune femme était la mode et son passe-temps préféré, faire les boutiques et en ressortir avec une quantité incroyable de sacs. C’était ce qui lui donnait sa réputation de fille très superficielle et qui pouvait sembler stupide par moments. En fait, contrairement à la majorité des filles qui partagent sa passion de façon aussi intense étaient stupides et ne pensaient qu’à cela : le shopping. Elizabeth était capable d’avoir d’autres préoccupations, et elle le montrait bien souvent.

Beaucoup de gens se trompaient à son sujet, et disaient qu’elle était indigne de Serdaigle parce qu’elle aimait faire les boutiques. Ce n’était pas du tout le cas. Le sachant parfaitement, Elizabeth est très intelligente et a une excellente mémoire. D’accord, elle ne passait pas toutes ses soirées, après les cours, plongée dans ses manuels et en train de faire ses devoirs. Sur ce point, certains la trouvaient quelque peu fainéante, mais Elizabeth arrivait toujours à avoir d’excellentes notes, et lorsqu’elle faisait ses devoirs, elle arrivait toujours à avoir de bons résultats. En réalité, dans ses devoirs, Elizabeth mettait toujours plus de détails qu’il en nécessitait, et parfois, elle rajoutait des choses qui ne se trouvaient pas dans son manuel de cours ou bien qui n’avait pas été mentionné en classe, prouvant qu’elle faisait des recherches afin de ne pas oublier des détails dans ses devoirs. Pour ce qui était des examens, Elizabeth étudiait toujours très peu, puisque cela n’était pas nécessaire.

Alors que certains s’arrachaient les cheveux en pensant aux BUSES, qui n’auraient lieu qu’à la fin de l’année, Elizabeth essayait de prendre cela le plus calmement possible, emmenant la frustration de certains de ses camarades. Il y en avait d’ailleurs un, qui portait le prénom de Kevin, qui lui avait fait presque une crise de nerfs, la veille, dans la salle commune, alors qu’ils venaient de recevoir un long devoir de métamorphose à faire. La jeune femme, alors qu’elle comptait se promener dans les couloirs avant le couvre-feu, s’était fait aborder par le jeune homme.

Kevin : Eli’, comment fais-tu pour sortir tout le temps !? T’as fini tes devoirs ?
Elizabeth : Euh… non, je ne les ai même pas commencés
Kevin : Je ne te comprendrai jamais… T’arrive vraiment à prendre tes études à la légère alors que les BUSES arrivent !?
Elizabeth : Je ne prends pas mes études à la légère, je vais faire mes devoirs plus tard. Je ne panique pas à cause des BUSES, moi !
Kevin : Ouais c’est ça…

Leur conversation n’avait pas été très agréable, mais Elizabeth avait tenté de lui faire comprendre que faire ses devoirs n’était pas très éprouvant pour elle, même si elle remettait toujours des rouleaux de parchemin longs et remplis à ses professeurs. D’ailleurs, Eli’ était persuadée qu’elle arriverait à faire tous ses devoirs durant la journée du samedi, à condition que les livres dont elle aurait besoin ne seraient pas très loin, et surtout pas sortis de la bibliothèque par d’autres élèves.

Lorsqu’elle arriva à la bibliothèque, le samedi matin, le sac à dos remplis de manuels, Elizabeth eut du mal à se trouver une place. Heureusement, elle était une fille sociable, et demander à quelqu’un si elle pouvait s’asseoir à la même table que cette personne serait très facile. C’est ce qu’elle fit lorsqu’elle vit un jeune homme qu’elle pensait connaître et qu’elle lui demanda si elle pouvait s’installer en face de lui. Lorsque le jeune homme releva la tête, elle le reconnut comme étant Gaspard, un élève de septième année à Gryffondor. Ne pouvant pas le considérer comme son ami, Elizabeth le connaissait tout de même, et elle se compta chanceuse d’être tombée sur lui, puisqu’il ne mit pas de temps à accepter qu’elle s’installe en face de lui. Serait-ce à cause que cela ne le dérangeait réellement pas, ou plutôt parce qu’il avait pitié de la jeune femme qui portait une énorme pile de livres.

- Merci beaucoup.

C’est avec un sourire aux lèvres que la jeune femme prononça ses mots avant de s’asseoir et d’essayer de déposer son sac le plus délicatement sur le sol, ce qui ne fut pas un succès total, puisque le contenu était relativement lourd. Un léger bruit sourd résonna dans l’aire de travail, mais pas assez pour que quelqu’un se retourne ou bien lui dise de faire moins de bruit. Ensuite, Elizabeth se demanda par quel devoir commencer. Décidant de commencer par le plus pressant, la jeune femme sortit son livre de métamorphose, un morceau de parchemin, une plume ainsi qu’une bouteille d’encre. Tournant la page dont elle avait besoin qui parlait des animagus, Elizabeth se rendit tout de suite compte qu’elle aurait besoin de plus d’informations pour faire un devoir réellement complet. La demoiselle se rendit donc dans les rayons de la bibliothèque.

Parcourant les allées tranquillement, Elizabeth se rendit à la section où elle trouvait les ouvrages sur les animagus. Elle en trouva un poussiéreux et lut le titre, ayant entendu dire que ce livre avait beaucoup d’informations à ce sujet, même s’il était un peu vieux. S’en emparant à deux mains, Elizabeth revint à sa place et déposa le lourd volume, ne se doutant pas qu’autant de poussière s’en échapperait. Se rendant compte qu’elle avait dérangé son voisin, elle dit, en secouant sa main devant son visage pour ne pas respirer de poussière :

– Oups… Je suis désolée…

Elizabeth Gordon, jeune fille de Serdaigle portant donc les couleurs bleues de Serdaigle sur son blason et ses vêtements – du moins d’habitude étant donné qu’aujourd’hui, la sorcière encore adolescente avait apparemment choisi de se vêtir à la façon des filles moldues. En effet, elle portant un assez joli pantalon dont les carreaux étaient noir et gris, ainsi qu’un t-shirt jaune assez complexe et un bustier noir. Par ailleurs, ses chaussures aussi avait été créée par des fabricants moldus et elles étaient d’une couleur rouge. Gaspard trouva d’ailleurs que les fringues étaient assez – même beaucoup – mal assorties – remercia le jeune homme vêtu, comme presque tous les jours fringué d’une robe de sorcier noire. L’adolescent de dix-sept ans lui lança un petit sourire qu’elle n’eut pas l’air de remarquer tandis que la sorcière au sac plus lourd qu’elle même se dirigeait vers une chaise encore vacant où elle posa ses fesses afin de s’y asseoir avant de poser son sac avec le plus de délicatesse possible malgré le fait qu’un très léger bruit sourd résonna dans la bibliothèque, lieu de silence. Gaspard se retourna pour voir si quelqu’un avait remarqué quelque chose mais ce ne fut pas le cas étant donné que tout le monde était bien plus occupé à lire ou à travailler qu’à se soucier des petits bruits qui résonnaient autour d’eux. Apparemment, seul Gaspard Eliott McAdams avait remarqué la cause créée par le sac d’Elizabeth et il se gratta le coin du crane afin de faire comme si, lui aussi, n’avait rien remarqué, comme tous les autres élèves se situant dans le royaume de la lecture.

N’étant plus aussi passionné par sa lecture, Gaspard fit parcourut vite fait son livre. Il n’avait plus beaucoup de page à lire – cent soixante-dix pour être exactement précis – mais l’envie n’y était plus. Il leva les yeux du bouquin pour voir un peu ce que faisait sa voisine. Elle venait de sortir de son sac un livre de métamorphose, un morceau de parchemin, une bouteille d’encre ainsi qu’une plume et ce fut comme par magie que le sac de la jeune fille étant fringuée à la façon des non-sorciers devint moins lourd et donc, logiquement, plus facile à porter. Il fallait dire que, en même temps, le livre de métamorphose aux rayures jaunes n’était pas si fin que ça non plus. Bref, Elizabeth ouvrit son manuel de cours au chapitre sur les animagus qui est le fait qu’un sorcier (que l’on appelle aussi animage) peut, si il a un bon niveau en métamorphose, se transformer en l’animal de son choix. Par ailleurs, la personne garde également des traits physiques.

Gaspard qui s’ennuyait de plus en plus au fil des minutes qui passaient, examinait avec attention la jeune fille de Serdaigle. Apparemment, elle ne trouvait pas suffisamment d’informations dans son manuel et se leva, sans crier gare afin de se rendre dans les rayons de la bibliothèque. Gaspard fit de même. Il se leva et se dirigea vers les rayons. Elizabeth s’était dirigée vers l’est tandis que le jeune homme de Gryffondor se rendait vers les livres se situant à l’ouest et là, il se retrouva face à ses meilleurs amis, Brooke Ryan et Aaron Masen qui avaient tous les deux un livre chacun entre leurs mains, ce qui surpris le jeune homme. Du moins un moment étant donné que, deux minutes plus tard, Gaspard remarqua qu’il s’agissait de comptes pour enfants.

Gaspard :

Brooke :

Gaspard :

Aaron :

Brooke :

Aaron :

Brooke :

Gaspard :

Brooke :

Aaron

Gaspard :

Brooke et Aaron partirent et le jeune homme de septième année qui étudiait chez les rouges se rendit, les mains dans les poches, vers sa table. Elizabeth n’était pas encore revenue et le livre que lisait Gaspard depuis hier était fermé devant lui. Lorsque Elizabeth revint à sa place, elle posa un gros – non, un très gros – volume sur la table d’où un énorme tas de poussière s’échappa. Gaspard mis une main devant sa bouche et toussota avant d’essayer de faire dissiper la poussière avec son autre main. Elizabeth s’excusa et plusieurs personnes se tournèrent vers la table où étaient assis les deux élèves venant de différentes maisons.

Y a pas de mal.

Adepte de la mode depuis qu’elle avait environ dix ans, Elizabeth ne s’était jamais empêchée de porter des vêtements de la dernière tendance, du moins, dans le monde des Moldus. Certains pourraient penser qu’elle faisait cela tout simplement pour montrer qu’elle était à l’affut de la mode, mais ce n’était pas le cas : Elizabeth aimait ce qu’elle portait, et elle l’affichait comme elle le pouvait, puisqu’elle se sentait confortable dans les vêtements qu’elle portait. Elizabeth portait des vêtements moldus, comme certains élèves n’ayant pas ou bien un seul parent sorcier, et c’était ainsi depuis longtemps.

Il y avait une seule fois où elle avait été gênée de porter des vêtements moldus, et c’était lors de sa première année d’études. Avant de partir pour le congé de Noël chez ses parents afin d’aller y passer les vacances, Elizabeth – qui se souvenait très bien de ce moment – avait décidé de porter un manteau blanc avec un chapeau et des gants qui allaient avec. En-dessous, elle portait des jeans et un chandail tout simple, contrairement à de nombreux élèves qui portaient leur cape de Poudlard par-dessus une robe de sorcier. Des élèves de Serpentard plus âgés avaient alors tenté de la rendre mal à l’aise. Ces étudiants étaient en cinquième ou sixième année, et avaient tout pour faire de la peine à la petite fille de onze ans pas loin d’eux. Contrairement à son habitude, Elizabeth s’était laissée intimider, et n’avait jamais pu reprendre sa vengeance.

Sachant parfaitement que si elle se laissait impressionner, les gens n’arrêteraient pas de s’amuser à ses dépens, Elizabeth avait commencé à assumer le fait qu’elle portait des vêtements moldus, et bien qu’elle était au courant que certains pouvaient trouver cela désagréable, puisque ce n’était pas dans leurs habitudes, ou bien d’autres parlaient dans son dos en disant que c’était ridicule, Eli’ s’en moquait complètement. S’ils n’aimaient pas cela, c’était leur problème, et non celui de la jeune femme. Aujourd’hui, quatre ans plus tard cet incident, Elizabeth se moquait complètement de ce que les autres pouvaient penser d’elle, ou bien de sa façon de s’habiller. Ils pouvaient dire ce qu’ils voulaient, certains la comprenaient, d’autres non, et ce n’était pas sa principale préoccupation.

Elizabeth n’avait rien à faire de ce que les autres pouvaient dire, et surtout au moment où elle devait faire ses devoirs. En fait, quand la jeune femme décidait de commencer à faire des travaux scolaires, il était assez difficile de la déconcentrer. De plus, elle travaillait assez rapidement, et il était rare qu’elle prenait une pause. Pour certains, cela pouvait sembler impossible, mais Elizabeth était capable de le faire, et ça lui permettait d’avoir plus de temps libre par la suite. Elle espérait seulement qu’elle serait en mesure de terminer ses devoirs avant le début de la soirée pour pouvoir s’occuper autrement par la suite.

La jeune femme s’attendait à ce que plus de gens consultent le livre qu’elle venait de prendre dans les rayons de la bibliothèque, mais à voir la poussière que le livre laissait sortir, ce n’était pas le cas. Pourtant, selon les dires des professeurs, ce volume était intéressant et comprenait des informations pertinentes. Lorsqu’elle le mit sur la table, elle fut surprise de voir comment le livre pouvait être poussiéreux, et elle avait presque peur de l’ouvrir à présent, se demandant s’il y aurait un nuage de poussière qui se formerait sur sa tête. S’étant excusée d’avoir provoqué autant de remous l’espace d’un instant, Elizabeth esquissa un léger sourire désolé, puis elle ouvrit le livre, ayant presque à se lever de sa chaise pour pouvoir soulever les pages du livre.

L’élève de Serdaigle ne mit pas de temps pour trouver ce qu’elle cherchait. En fait, elle n’avait eu qu’à jeter un coup d’œil à la table des matières afin de trouver le chapitre qui l’intéressait, et avec une délicatesse exagérée, elle tourna les pages et commença à lire ce qui pouvait être pertinent pour son devoir. Ensuite, elle commença à écrire frénétiquement sur le morceau de parchemin devant elle, si bien que quelques minutes après, sa feuille était presque remplie à moitié, si ce n’était pas davantage.

[HJ : Je suis désolée, je manquais d’inspiration !]

Voulez-vous savoir ce qui se passe lorsqu’une personne telle que Gaspard Eliott McAdams ne dort pas au minimum huit heures la nuit ? Eh bien la réponse est toute simple mais surtout toute bête. En effet, une personne qui ne dort pas la nuit a forcément envie de se reposer deux ou trois heures au minimum si ce n’est plus pour certaines personnes n’ayant pas l’habitude de faire des nuits blanches. Et là, en ce moment, le jeune adolescent avait bel et bien envie de s’étaler sur la table derrière laquelle il se trouvait assis sur une chaise, afin de pouvoir dormir. Il se foutait des autres qui le pointeraient du doigt en disant des choses du genre « Regarde cet idiot, il se rend à la bibliothèque afin de pouvoir dormir. » ou encore « Les elfes de maison de Poudlard ont oublié de lui mettre son lit dans son dortoir cette année ? ». Et puis, de plus, ce ne serait sûrement pas avec une voisine aussi muette qu’Elizabeth Gordon que le jeune homme âgé de dix-sept ans ne s’endormirait pas. Non mais honnêtement, quelqu’un lui avait jeté un sortilège pour qu’elle ne parle pas mais écrive aussi vite qu’elle le pouvait et avec une frénésie intense ? Sur ses lèvres on ne pouvait même pas y lire deviner ce qu’elle disait étant donné qu’elles ne bougeaient même pas.

Ne voulant pas s’étaler comme un gros tas de selle sur la table afin de pouvoir rattraper ses heures de sommeil, Gaspard décidé d’engager la conversation avec Elizabeth qui avait presque le visage collé à sa feuille. De plus, elle avait déjà écrit des centaines de mot, de façon à ce que le parchemin à la base vierge, deviennent de plus en plus sombre à cause de l’encre noire que la jeune fille utilisait afin de rédiger son devoir sur les animages, sorciers étant capables de se transformer en un animal. Gaspard qui lui aussi avait été en cinquième année tout comme Elizabeth, savait que dans ce devoir un minimum de deux cents mots. Hors la jeune fille aux chaussures rouges en avait déjà fait bien plus que le minimum... Enfin bref, le jeune homme en rouge, ne sachant pas quel sujet aborder avec Elizabeth, il décida de chanter à voix basse la chanson d’une moldue se prénommant Lio – du moins cela était son pseudo car son véritable prénom était Vanda Maria Ribeiro Furtado Tavares de Vasconcelos - afin que la jeune Serdaigle tourne la tête vers lui et qu’elle lui parle. Du moins, c’est ce que Gaspard espérait.

On a du caractère, et dans nos artères

«

C’est du sang chaud qui coule

«

On la joue pas cool.

«

Attention aux brunes,

«

Les brunes comptent pas pour des prunes.

«

Attention aux brunes,

«

Les brunes comptent pas pour des prunes.

«

Attention aux brunes,

«

Les brunes comptent pas pour des prunes.

Enfin bref, en tout cas, on ne pouvait pas dire qu’au niveau du choix des chansons Gaspard était le plus doué de tous, car en effet, le jeune homme ne s’y connaissait pas vraiment en musique, malgré le fait qu’il joue quelque peu de la guitare. De plus, le jeune homme de Gryffondor avait sûrement choisi cette chanson à cause d’Elizabeth qui était brune, et vu que la chanson parlait des brunes, pourquoi en choisir une autre ? De plus, Gaspard Eliott McAdams était sûr que cette chanson était, malgré les apparences trompeuses de la jeune fille de Serdaigle, faite sur mesure pour celle-ci. Enfin bref, pour passer le temps, le jeune homme commença à chantonner la suite tout en regardant le livre « Histoire de Poudlard » qui se situait sous son magnifique nez pâle.

On a plus d’idées

«

Que les péroxydées

«

C’est sûr qu’on en jette

«

Plus que les blondinettes

«

On a plus d’éclat, que ces pauvres filles-là

«

Et puis voilà...

Lorsque cela l’arrangeait, Elizabeth avait appris à oublier la présence des autres autour d’elle. Cela ne voulait pas dire qu’elle se coupait du monde entier, même si c’était l’impression qu’elle connait. Elle faisait surtout cela lorsque quelqu’un cherchait à lui faire du mal, se souvenant cependant de ce que cette personne pouvait dire contre elle ou encore contre ceux qu’elle aimait, et trouvait toujours un moyen de se venger par la suite. Aussi, Eli’ se coupait des autres lorsqu’elle faisait ses devoirs, ce qui la poussait à travailler plus rapidement et à faire le tout de façon efficace. Il était assez difficile de la détacher de son travail et ce, même si cela ne faisait que quelques minutes qu’elle avait commencé à faire son devoir.

Elizabeth avait l’impression qu’elle venait de commencer à écrire, alors que ce n’était pas vraiment le cas. D’accord, il y avait que quelques minutes qu’elle avait débuté son devoir, mais elle en avait déjà écrit plus que le devoir en demandait. Alors qu’elle devait remplir une demi-page avec des informations provenant du cours, de son manuel de métamorphose ou encore d’autres livres pertinents, Eli’ était sur le point de manquer de place sur sa feuille de parchemin. Elle écrivait de façon si frénétique qu’elle avait presque oublié la présence de Gaspard en face d’elle. C’était peut-être quelque peu impoli de sa part, mais n’était-elle pas venue pour travailler ? Il fallait s’y en attendre…

La jeune femme avait noirci presque tout le parchemin d’encre par sa calligraphie soignée lorsqu’elle prêta attention au jeune homme assis en face d’elle pour la première fois depuis de longues minutes. Ce fut à ce moment qu’elle se rendit compte qu’elle ne lui avait même pas adressé un regard depuis qu’elle avait commencé à écrire son devoir sur le parchemin qui se trouvait à quelques centimètres du bout de son nez. Entendant Gaspard chanter à voix basse une chanson qu’elle sembla reconnaître, Elizabeth se permit de relever la tête de son devoir pour se rendre compte qu’elle avait écrit beaucoup plus de mots qu’elle ne le croyait. Elle essaya de voir où elle avait entendu cette chanson… Mais bien sûr ! Sa mère ne cessait de la chanter, puisqu’elle trouvait que cela correspondait bien à la personnalité d’Elizabeth. Ne pouvant s’empêcher de sourire, Elizabeth demanda par la suite :

- Tu connais cette chanson ?

Il était assez rare que des chansons moldues soient connues dans le monde des sorciers, tout comme la mode en fait. Elizabeth s’en était rendu compte bien rapidement, parce que même si elle ne chantait pas super bien, elle aimait bien fredonner certaines chansons lorsqu’elle le pouvait. Elle avait constaté rapidement que les personnes issues de familles sorcières ne connaissaient pas ces chansons, et la regardaient étrangement, chose qui l’avait mise mal à l’aise au début, mais ce à quoi elle s’était habituée, comme au fait de porter des vêtements moldus à la mode alors que tout le monde, ou presque, semble trouver cela ridicule.

Apparemment, Elizabeth Gordon connaissait la chanson que Gaspard chantonnait depuis désormais un bon quart d’heure. Comme il est dit plus haut, la chanson que ne cessait de répéter Eliott de son second nom était une des compositions (ou peut-être pas étant donné que Gaspard ne s’y connaît pas plus que cela en moldu) de Lio, de son véritable prénom Vanda Maria Ribeiro Furtado Tavares de Vasconcelos. Ce ne fut que lorsque la jeune fille de Serdaigle, la maison aux nombreuses couleurs bleus, sourit que le jeune frère jumeaux d’Eliott Gaspard McAdams comprit qu’elle connaissait les paroles de cette chanson. Ce fut d’ailleurs pour cette raison qu’il se mit à chanter à nouveau le refrain, pendant un bref instant.

On a du caractère, et dans nos artères
« C’est du sang chaud qui coule
« On la joue pas cool.
« Attention aux brunes,
« Les brunes comptent pas pour des prunes.

Par ailleurs, ce fut en même temps que le jeune élève en septième année à Gryffondor chantait que la jeune femme de Serdaigle posa, quant à elle, une question assez banale à propos de la chanson de Vanda Maria Ribeiro Furtado Tavares de Vasconcelos. En effet, il s’agissait tout simplement de la question « Tu connais cette chanson ? ».

Bah tu sais, si je chante cette chanson c’est parce que je la connais. Enfin, je crois, pas toi ? Mais bon, vu que tu poses cette question, je suppose que tu la connais également, non ?

Gaspard lança un joli sourire à Elizabeth, vu qu’il était – enfin – heureux qu’elle parle un peu, ou du moins avant que le jeune homme ne finisse par s’endormir devant ses camarades de Poudlard qui par ailleurs, ne cessait de rentrer et de sortir de la bibliothèque, grand lieux de paix.

Et sinon, tu t’y connais un peu dans les modes ou autre ? Enfin, je veux dire des modes et autre chez les moldus...

Juste chez les moldus, par chez les sorciers. Pourquoi ? Tout simplement parce que Gaspard n’avait pas besoin de savoir quelle était la mode actuelle chez les moldus vu qu’il ne s’y intéressait pas. Et puis sinon, les magasines sorciers de fringues existent aussi chez les sorciers donc pas besoin de demander à quelqu’un... De plus, une moldue du nom de Coco Chanel a dit un jour une citation que Gaspard n’oubliera sûrement jamais : « La mode se démode, le style jamais. » Voilà enfin une styliste qui avait raison, du moins sur ce point-là...

[ HJ. Désolé, je sais que c'est court mais je me rattraperai à la réponse suivante, du moins j'espère xD. ]

Elizabeth ne voyait pas sa question comme une interrogation afin de savoir si Gaspard connaissait cette chanson, puisqu’il était logique que s’il la chantait, le jeune homme devait savoir quelle était cette chanson, et même aussi qui en était l’auteur. En fait, c’était plutôt par surprise qu’elle avait posé cette question, ce qui était tout à fait compréhensible, puisque la jeune femme voyait si peu de gens s’intéresser à ce qui concernait le monde des Moldus. Cela, la demoiselle avait pu le constater que les sorciers n’avaient aucun intérêt pour ce qui se rapportait aux Moldus, comme la mode, la littérature la musique.

Ce fut seulement lorsque Gaspard lui répondit que s’il chantait la chanson, c’était parce qu’il la connaissait, qu’elle se rendit compte que sa question était quelque peu stupide. Se mordant la lèvre inférieure pour marquer le fait qu’elle avait commis une erreur en posant cette question, la faisant passer pour moins intelligente qu’elle ne l’état, Elizabeth ne réagit pas d’autre façon, à l’exception du moment où Gaspard lui demanda si elle connaissait la chanson elle aussi. Elizabeth l’avait déjà entendue à la radio, et comme elle avait une bonne mémoire, elle se rappelait de l’air et des paroles, maintenant qu’elles avaient été mentionnées par Gaspard, mais elle ne pouvait pas dire qu’elle la connaissait, bien qu’elle aimait bien le rythme et les paroles.

- Je l’ai déjà entendue, et je l’aime, mais je ne l’écoute pas en boucle. De toute façon, les lecteurs MP3, ça ne fonctionne pas ici.

Puis elle fit un léger sourire en coin. Elizabeth aurait personnellement bien aimé pouvoir écouter de la musique pendant qu’elle faisait ses devoirs ou dans d’autres occasions similaires, mais son père lui avait précisé que les lecteurs MP3 ne fonctionneraient pas à Poudlard, ni même aucune chose qui nécessitait de l’électricité ou bien qui sortait directement du monde Moldu. Cependant, cela n’empêchait pas Eli’ de suivre la mode moldue même si elle était à Poudlard, et elle était toujours heureuse d’en parler. Ne s’attendant pas à cela, Elizabeth fut tout de même ravie que Gaspard lui demande si elle s’y connaissait dans les modes. Sa réponse ne se fit pas attendre, et elle dit :

- Oui bien sûr ! J’adore la mode, ma mère est même styliste !

Elizabeth se rendit compte qu’elle devait probablement avoir l’air d’une enfant devant un parc d’attractions. Elizabeth avait beau être une fille studieuse, sa passion première restait la mode. D’ailleurs, sa tenue pouvait le prouver, car même si des gens trouvaient cela ridicules, car c’était inhabituel, Elizabeth n’avait aucun problème avec son style, puisqu’elle savait parfaitement que si elle retournait chez elle, ce serait considéré comme tout à fait normal.

À court de mots et se rendant compte que son devoir n’avançait plus, Elizabeth décida de continuer son devoir, et d’en commencer un nouveau, avant de se rendre compte qu’il y avait un bon moment qu’elle était dans la bibliothèque et que la faim commençait à la ronger graduellement. Décidant de se rendre à la grande salle afin d’aller manger avec ses camarades de classe, la jeune femme prit ses affaires et les rangea dans son sac en prenant soin que tout rentre, et avant de se lever, elle regarda Gaspard et lui dit :

- Il faut que j’y aille. On se revoit un de ces jours.

Puis sur ces mots, elle fit un nouveau sourire et prit la direction de la sortie dans le but de descendre tout de suite au rez-de-chaussée, sentant qu’elle allait tomber par terre si elle n’allait pas manger.

» Gaspard E. McAdams.
» Une Serdaigle à la bibliothèque ? Rien d'étonnant non ! [ Gaspard ]
» Alex H. [terminé]
» Antown S. McGregor [Terminé]
» Sixteen_ Maxwell [ Fiche terminé ]