Market's way of life.

© WONDER GIRL

« L'amour, ce n'est pas une passion, c'est une maladie. »
[Marcel Pagnol]

MARKET LEILA CAROLINE
17 ans – 7ème année

I. IDENTIFICATION

BLOOD : Sang-mêlé
DAY & PLACE OF BIRTH : 1er Novembre – Paris {France}
RESIDENCE : 154 Ivy Wood Street. Mountshannon. Irlande.
WAND : Bois de bambou pour la manche et bois de saule pleureur pour la baguette elle-même. Crin de Sombral. 29,7 cm. Lotus taillé sur la manche.
ANIMAL : Un chaton nommé Plouf.
PATRONUS : Un chien, qui ressemble étrangement à un loup. On pourrait dire que c'est un Husky mais Leila est persuadée que c'est un chien-loup.

II. PSYCHOLOGIE & PHYSIQUE

CHARACTER :

« Personne ne peut mieux parler de soit que son entourage... »

leila par michelle jefferson, sa tante

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leila par maverik market, son cousin

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leila par kim yuri, compagne de dortoir

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leila par jasper market, son cousin

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PASSION :

hogwarts, 19--

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PHYSICAL :

hogwarts, 19--

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hogwarts, 19--

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PARTICULARITY :

hogwarts, 19--

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III. HISTOIRE & CIE

marianne j. market par leila market
‘‘Marianne Jeanne Saint-Jade Market est ma mère. Elle était très présente et très aimante, c'est elle qui m'a élevé, qui m'a formé pour que je sois ce que je suis aujourd'hui. Elle me faisait souvent la morale, pour que je sois moins égoïste et que je ne devienne pas une fille superficielle comme le sont certaines demoiselles trop gâtées... Elle n'est pas sorcière, elle est une Muggle, et pourtant, elle en sait des choses sur la vie. C'est elle qui m'a éduqué qui m'a appris ce que je sais aujourd'hui. Elle est toujours à l'écoute, et même si dans mes pires moments, je lui balançais les pires mots en face, elle était patiente et s'ouvrait toujours au dialogue. Elle n'est pas comparable. Elle est tout simplement exceptionnelle.’’

Market's way of life. Bonnie16

james d. market par leila market
‘‘James Dean Market est mon père. Il est un haut fonctionnaire au Ministère de la magie. Il a souvent passé quelques soirs à compté les sous, pour faire le compte. Cependant, il est quelqu'un de très franc, et même si son temps le prenait, il me pouponait dès qu'il avait une minute de libre et il adorait jouer avec moi à « Qu'est-ce qu'on mange ? ». A un moment, j'ai trouvé qu'il m'entourait trop, que ses bras m'étouffaient. Je voulais voler de mes propres ailes, et il me retenait dans sa cage en or. Il ne l'avait pas compris, et calmement, je le lui ai expliqué. Je m'attendais à recevoir la première claque de ma vie. Mais au lieu de ça, il m'a sourit, et m'a dit que ça tombait bien, que j'allais aller à Hogwarts dans quelques mois. Bienveillant, je suis fière d'être sa fille, car il est quelqu'un d'extraordinaire.’’

HISTORY :

Pour la hutième fois depuis qu'elle s'était couchée, Leila Market regardait l'horloge. Deux heures trente du matin. Elle hésitait à aller voir Yoan pour se fatiguer un peu et enfin, à s'endormir. Finalement, elle décida de rester dans son lit, à se souvenir d'hier. Il paraît que l'on voit sa vie défiler juste avant de mourir. Cette nui-là, ce serait juste avant de fermer les yeux une dernière fois à la maison avant sa dernière année à Hogwarts...

J'ai une grande nouvelle chérie. Papa et moi, on a décidé qu'aujourd'hui, on irait chez le marchant de vélos.

Deux vélos seulement... ?

Trois vélos. Un pour moi, un pour papa, et un pour toi.

Ouaiiiiiis ! Et... Yoan ? Il a pas de vélo lui... Comment on va faire la course ensemble, hein ?

A ba tient, le voilà qui passe... Avec son beau vélo tout neuf... Bonjour monsieur Heaven ! Coucou Yoan !

Leila Market sortit de son jardin pour rejoindre son ami dans la rue. Il avait une magnifique bicyclette flambant neuve bleue. L'enfant rêvassa un moment, puis se tourna vers ses parents. Elle en voulait un orange. Elle l'aurait, c'était sûr.

WAAAAAAAAW... Maman, j'en veux un orange. J'en aurais un orange hein ? Il sera orange mon vélo hein ? Hein ? He...

Oui, il sera orange ton vélo.

Mais... C'est pas trop tôt à mon âge ?!

Mais non ! Comme ça, tu apprendras à en faire sans les roulettes aussi.

Chouette ! Salut Yoan !

Elle prit la main de sa mère, qui arracha Mr. Market des mots du père à Yoan. Ils étaient bons amis, certes, mais pour discuter de travail tous les jours, de match de Quidditch et de nouveaux magasines de sports, s'en était trop. Marianne sentait déjà la petite réunion « entre hommes » qui arriverait ce soir... D'ailleurs, pendant que la petite marchait au rythme du chant des oiseaux, son mari lui annonça qu'il avait prévu d'aller voir la partie de je-suis-une-balle-volante-perché-sur-un-balais avec Heaven père. C'était presque toujours la même chose. Et lorsque Leila chuinta pour montrer son mécontentement, James lui promit de jouer à « Qu'est-ce qu'on mange ? » avant de partir, ce qui remit l'enfant dans son humeur normale : la joie. Elle fredonnait la « chanson du vélo » dont les paroles étaient des métaphores, si seulement la fille savait ce qu'était une métaphore...
Soudain, la petite se tut. La boutique à vélos l'avait arrêté, naturellement. Et lorsqu'ils s'approchèrent tous les trois, et Leila fut émerveillée par le nombre qui semblait infini de vélos. Il n'y avait personne. C'était peut-être fermé. Alors pourquoi la porte d'entrée était-elle ouverte ? Sans trop se poser de questions, la famille Market entra dans le magasin, et rencontra alors un homme, avec une barbe qui devait dater de trois jours au moins.

Bonjour ! Bienvenue chez McPride ! Nous vous offrirons le service après-vente le plus poli et attentionné ! Vous cherchez des vélos j'imagine ?

Barbe-qui-pique !

… Oui, c'est moi, Barbe-qui-pique...

C'est Barbe-qui-pique !

On voudrait des vélos, deux pour nous et un pour la petite.

Bien sûr.

J'peux regarder ce que je veux hein ? Tout ce que je veux, hein ?

Oui... Mais fait attention mon poussin.

Leila parcourut les rangées, ne dépassant à peine la taille des vélos pour adultes. Elle se baladait, tranquillement, et essayait un grand vélo, assise sur le guidon. Elle redescendit avec la même facilité qu'elle avait eu pour monter dessus. L'enfant trouva finalement son bonheur. Elle monta sur une bicyclette bleue puis s'appuya pour atteindre une sorte d'étagère. C'était celui qu'elle voulait. Elle était presque arrivée pour essayer la bécane qui lui plaisait tant, lorsque ses parents arrivèrent, alarmés, et après l'avoir fait descendre, sa mère lui donna une petite tape sur la tête. La fille en eut les larmes aux yeux mais ne montra rien. Il fallait qu'elle reste forte pour faire bonne impression auprès de Barbe-qui-pique et de ses parents, pour qu'ils lui achètent le vélo.

Bon, et si tu nous disais ce que tu faisais ?

Je choisis ce vélo !

Elle montra, avec des yeux de biches qui brame au clair de lune, un vélo de course orange. Il coûtait tout de même une petite fortune, qui était bien dans les moyens de la famille Market. Cependant, ses parents eurent tous les deux un air béa tandis que le vendeur la félicitait en lui disant qu'elle était connaisseuse dans la matière. Market père et mère sourirent à son enfant, ne sachant pas comment lui dire qu'ils refusaient. Heureusement, Barbe-qui-pique intervint.

Mais tu as ton permis dis-moi ?

Permis ? Non... J'ai... J'ai pas de permis...

Ah... Alors ça va pas aller...

La lèvre inférieure de l'enfant tremblait. Pas de vélo ? Elle imaginait déjà son père et sa mère s'amuser avec le leurs tandis qu'elle restait à la maison, en train de les envier amèrement. Même Yoan avait un vélo. Leila était persuadée qu'il ne s'amuserait pas sans elle. Il n'y arriverait pas... Barbe-qui-pique remarqua la tête désespérée de la gamine puis s'expliqua.

Pour avoir un grand comme ça, il faut un permis. Si tu n'en as pas, tu peux prendre un de ces petits, là.

Oooooh... Ah bon...

Il lui montra du doigt des petits vélos de toutes couleurs qui se trouvaient un peu plus loin. Leila alla les observer attentivement, alors que ses parents la suivaient et la surveillaient discrètement, tout en choisissant leur futur vélo. Lorsque la fille s'approcha d'un vélo orange, un modèle assez sobre, elle tapota la selle, qui eut quelques bruit sourd. Elle était plutôt satisfaite du modèle. Elle remarqua alors une sorte de manchette et comprenant qu'il fallait la bouger, elle tenta de le tourner. Et quand elle réussit, la selle tomba, avec un « Clank ! » discret. Elle écarquilla les yeux. Elle tenta de faire remonter la selle, en tirant dessus. Et elle se eut finalement l'engin dans les mains, hors du vélo. Hors du vélo. Hors du vélo ? Leila commença à paniquer. Comment ça, hors du vélo ?

Tiens ?

Elle sursauta puis pâlit. Qu'allait-elle lui dire ?

Oh là la, mais tu l'as cassé on dirait ?

Non... Il s'est... Tout seul... Automatiquement...

Leila ?

Oh non...

Pardon !! Je l'ai cassé !! Dédomagement ?

Ah bon ! Mais c'est bien, tu as avoué honnêtement. Tu sais, je suis aussi réparateur de vélos.

Barbe-qui-pique lui prit la selle des mains puis la replaça correctement dans le vélo. Puis d'un air qui ressemblait énormément aux superhéros des BD, il annonça qu'il avait réparé le vélo. Leila eut les gros yeux. Il était vraiment trop fort.

Leila Caroline Market et Yoan Heaven continuaient à marcher, sans un bruit, dans les couloirs de Hogwarts. C'était leur seconde année à Hogwarts. Leila avançait, avec une certaine nervosité. Fille sage n'aimant pas faire entorse au règlement, elle avait longuement hésité avant d'accepter d'accompagner son ami blaireau pour leur énième escapade nocturne. Il savait pertinemment qu'elle faisait semblant d'hésiter, qu'elle adorait sortir mais qu'elle refusait de l'avouer. Voir le château sous un autre angle, quand tous dorment, même les professeurs, même les préfets, après leur ronde. Tous savent que Leila est très têtue et qu'elle ne crache pas facilement le morceau... A par quand des récompenses se trouvent au bout. Et cette fois-ci, c'était la lune, impossible à apercevoir de la salle commune des Jaunes & Noirs, avec ses compagnes les étoiles qui brillaient pour rendre l'astre de la nuit encore plus beau.

Elle se rongeait les ongles, si il lui en restait au moins. Généralement, elle préférait la peau qui les entourait, car les ongles étaient pour les occasions spéciales, quand on était réellement en stress. Ils traversaient le Hall d'entrée, sans un bruit, comme si les semelles de leurs chaussures étaient en coussinets de chat. D'ailleurs, Plouf était du voyage, il les suivait silencieusement. Puis lorsqu'ils sortirent à l'extérieur, le chaton les abandonna sur le seuil de la porte, que Leila prit soin de bien refermer pour effacer toute trace de passage. Ils se placèrent vers le milieu du parc, et dans la nuit noire, Leila se coucha dans l'herbe, sans avoir la crainte de tomber sur une crotte de chien, car le monde des Muggle était loin. Yoan s'allongea aussi, en face d'elle, un peu sur le côté, pour que leurs tête soient sur le même niveau. La Hufflepuff prit une marguerite, qu'elle avait cherché à tâtons à vrai dire, puis la planta dans ses cheveux roux – ils l'avaient été depuis sa naissance à vrai dire. Elle observa le ciel, tandis que le silence planait. C'était fantastique, ces petites lumières qui semblaient l'appeler, comme pour lui demander de les rejoindre et Yoan à côté, qui prononçait des paroles auxquelles la jeune fille ne portait aucune attention.

La nuit, tout changeait. L'ambiance, les pensées, les sentiments. On pouvait être noir et blanc, en même temps, si on le voulait. On devenait n'importe quoi, on faisait n'importe quoi, c'était magique. Toute douleur disparaissait, ou se manifestait encore plus, tout doute s'effaçait, c'était différent. C'était la nuit. Leila Market était aussi changée, cependant, personne n'aurait pu expliquer comment. Un peu moins motivée, plus impulsive, et si elle disait quelque chose qu'elle n'aurait pas avoué pendant le jour, elle pensait simplement qu'elle allait le regretter le lendemain, et non dans la seconde qui suivait.

Tu sais, James...

Ah James. James Widdle, quatrième année chez Slytherin, qui semblait avoir envie d'avoir une relation plus approfondie que l'amitié – en somme, l'amour. Le hic était que le gentil jeune homme ne montrait aucun réel désir d'être en couple avec Leila, qui elle, se moquait totalement du pauvre James, ne pensait jamais à lui, ne parlait jamais de lui. Au début, elle ignorait même qu'il était à Hogwarts, qu'il existait en chair et en os – elle avait cru à une blague. Et le summum du summum était que Yoan leur servait de messager. Dès que la Hufflepuff commençait à oublier pendant quelques secondes James, Yoan recommençait à lui parler de lui, d'essayer de la convaincre que l'air stoïque du Slytherin était naturel mais qu'il souhaitait ardemment la prendre dans ses bras, l'embrasser, lui susurrer des mots doux à l'oreille. Stop. C'était trop cucul praline pour Market fille.

Tu sais quoi Yoan, si James t'interesse tant, t'as qu'à aller te marier avec lui d'accord ?

Quand je vous disais que la nuit changeait la personnalité des gens... Elle se tourna, puis s'appuya sur ses coudes, attendant une quelconque réaction de son ami – même si elle savait pertinemment qu'il y avait plus de chance pour qu'il reste muet comme une carpe que pour qu'il lui lance une réplique piquante à souhait. Fixant longuement Yoan dans les yeux, qui avait l'air assez mal-à-l'aise à vrai dire, Leila pensa qu'il n'y avait pas que la gentillesse dans la vie. Il ne disait rien, alors qu'en temps normal, il était tout le temps en train de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler, de parler – on pourrait rester ainsi pendant toute une semaine, ça n'y changerait pas grand chose – et de rire.

Désolée.

Elle lui sourit. Il lui sourit. Tout était pardonné. C'est facile quand on a encore douze ans. Soudainement, ils entendirent des pas. Le silence était tellement profond que n'importe quel bruit suspect pouvait être perçu. Ils se sursautèrent tous les deux, puis se levèrent rapidement. Ils avaient peur de se faire prendre, car ça allait être la première fois si ils se faisaient attraper – et certainement pas la dernière. Yoan prit la main de Leila puis ils décidèrent de décamper – par Bluetooth, vous comprenez. Ils entendirent des hurlements qui ressemblaient à peu près à « Hey vous ! Arrêtez-vous tout de suite ! STOP ! » mais ils s'en moquaient totalement. Les Hufflepuff sentaient l'adrénaline monter dans leur sang, leurs cœurs battre la chamade tandis qu'ils couraient, le garçon à un bras devant, sa main tenant fermement celle de son amie. En réalité, ils n'avaient nul part où aller, à part dans la forêt. Interdite. INTERDITE. IN-TER-DI-TE. Et pourtant, ils choisirent d'y pénétrer pour se cacher un moment, puisque c'était ça ou sauter dans le lac où se trouvait une soit disant poulpe géante qui vous avalait tout cru si vous sautiez dans l'eau. Ils n'avaient pas le choix.

Ils avaient le souffle coupé quand ils s'arrêtèrent enfin à quelques mètres du seuil de la forêt interdite. Ils reprirent leurs esprits, inspiraient bruyamment pour enfin respirer normalement. Leila se mit à paniquer. Elle faisait les cent pas dans un petit carré de feuilles mortes, à la couleur déteinte. Le stress commençait à lui barrer les yeux, à la rendre aveugle. Elle n'aurait pas du venir. Elle n'aurait pas du venir. Elle n'aurait pas du venir. Et tout ça, c'était la faute à qui ? La faute à Yoan, pour l'avoir emmené ici. La faute à elle-même, pour avoir accepté. La faute à Plouf parce qu'il les avait laissé partir – comment aurait-il pu les retenir ? Elle fut prise de frissons. Elle ne savait pas comment réagir. Elle ne savait pas quoi faire. Elle ne savait pas tout simplement.

Il y eut des lumières qui s'approchèrent. Ils ne pouvaient plus bouger. Ils étaient piégés. Il n'y avait aucune issue. Il y eut des voix qui leur demandait de ne pas bouger, pour leur sécurité à tous. La si belle soirée, pourtant si banale, mais si magique, prenait fin. On aurait cru que les étoiles regardaient les deux enfants, d'un air attendri. On aurait cru que le temps ralentissait. On aurait cru que la lune compatissait. C'était la fin.

Leila Caroline Market se trouvait très embarrassée. Elle avait une longue liste devant elle, avec des milliers de noms. Certains lui disaient quelque chose tandis que d'autres étaient des prénoms totalement inconnus. Spécialement faite par Yuri qui attendait fébrilement le verdict, la liste contenait les noms de tous les garçons qui désiraient aller au bal de Noël avec elle. Elle n'avait pas de robe – c'était la prochaine étape – ni de cavalier. Yuri s'était donc entêtée à lui en trouver un puisque elle n'avait pas à s'en faire. Elle avait un cavalier – Sean – et avait une tenue noire magnifique avec une fleur à planter dans ses cheveux en tant que accessoire. L'asiatique ne cessait de répéter qu'elle avait déjà la robe idéale pour Leila en tête, sauf que d'abord, il fallait choisir un jeune homme pour lui offrir son bras et la retenir avec ses muscles vigoureux si le talon de la demoiselle rendait l'âme. Yoan avait déjà quelqu'un, la seule issue de secours de Leila était donc inaccessible. Il fallait se résigner à faire la plouf.

Plouf Plouf, une boule en or, c'est toi qui sort, au bout de trois. Un. Deux. Trois. ♪

Le doigt de la Hufflepuff n'avait même pas eu la chance d'atteindre le dernier nom. Pour être plus exacte, il était encore au dix-huitième nom, qui fut éliminé sans pitié. Leila prit un verre de lait, qu'elle but jusqu'à la dernière goutte en grimaçant. Les produits laitiers étaient horribles. Elle se forçait à en boire ou à en manger pour qu'elle ne tombe pas dans les nues mais juste après sa dose du jour, elle pestait et jurait contre les vaches et les chèvres, pas si innocentes que l'on le croyait. Le lait donnait mauvaise haleine. Le fromage puait. Le yahourt avait un liquide dégoûtant sur sa surface. Là étaient ses principaux arguments. Ensuite, c'était une question de goût...

Plouf Plouf, une boule en or, c'est toi qui sort, au bout de trois. Un. Deux. Trois. ♫

Yuri haussa les sourcils en soupirant. Elles étaient bien parties pour rester sur le lit de Leila toute la nuit, tandis que la rousse faisait son choix. Et quelques heures plus tard, le petit jeu – très ennuyant – prit enfin fin. Leila était tombée sur un garçon nommé James Widdle. Elle crut qu'elle allait s'étrangler. Il était encore là cet imbécile ? Leila était en sixième année, et lui, il aurait du être loin, très loin. Et pourtant, on croyait qu'il avait redoublé exprès pour retenter une dernière fois sa chance auprès de la Hufflepuff. Et l'asiatique regarda d'un air vicieux Leila. Celle-ci avait promis d'aller au bal avec celui qui avait été choisi, quelque soit leur relation, quelque soit la tête du heureux élu. Vraiment, là, elle ne pouvait pas.

Non, sérieusement. Impossible. Je peux pas tomber aussi bas.

Tu es méchante ! Il est gentil tu sais ? D'accord, c'est un Slytherin mais il est mature !

Je veux bien être gentille avec tout le monde mais tu m'imagines avec un gars que je repousse depuis ma première année ? Non, c'est non.

Tant pis. J'lui dirais oui. Sinon, je dis à tout le monde que tu t'es *censuré*.

Tu t'es crue où pour penser que tu aurais le droit de dire ça ? Tu as réellement pensé, pendant une seconde que tu allais pouvoir dire une *censuré* pareille ? Tu t'es crue chez grand-mère ?

Mais... M...

Non c'est non, ça te va ? Je ne veux pas, je ne veux pas. Tu n'es pas ma mère, t'es rien. Donc maintenant, tu te tais Okay ? Je n'irais pas avec lui, point barre. Encore me saouler avec de la vodka toute la soirée pour vomir sur une robe de 1000 gallions !

La fureur bouillonnait dans le sang de Leila. Il la rongeait, la mordait, la rendait folle. Elle crut qu'elle allait tout déchirer. Qu'elle allait tout casser. Elle se contenta de sortir du dortoir en claquant la porte, sous les yeux étonnés de Yuri – qui ne comprenait plus rien. Leila traversa la salle commune sans faire attention aux autres qui l'observaient comme si ils venaient de voir une personne avec une tête d'iguanodon passer devant eux. La Hufflepuff s'en moquait totalement. Elle était prête à tuer n'importe qui pour que sa colère la quitte. Cependant, rien n'y faisait. Elle voulait seulement être seule, loin de cette ambiance pourrie qui habitait Hogwarts. Ou du moins, c'était ce qu'elle pensait sur le moment.

Alors, tu vas avec qui ?

Toi, ta *censuré* !

Ow. Du calme. Zen. Zennnn. Zennnnn.

Laissez moi tranquille ! Laissez moi SEULE !

Elle bouscula Fred, un de ses amis, et aussi un de ses prétendants. Il la laissa partir, totalement chamboulé par l'attitude inhabituelle de Leila. Celle-ci sortit dans le parc, puis s'assit sur un rocher qui était placé devant le lac – comme par magie. Elle observa longuement l'eau limpide, sans penser à rien. Sa tête était vide. Toutes ces paroles, toutes ces musiques, toutes ces idées. Elle faisait le tri, vidait, rangeait dans son cerveau. C'était sa manière de décompresser. Parfois, le vent venait ébouriffer ses cheveux, par simple caprice, et à ce geste presque maternel que lui offrait la nature, la jeune femme souriait, en guise de remerciement.

Finalement, elle avait tout oublié. Ou faisait semblant. Elle-même ne le savait pas vraiment. Elle n'irait pas au bal. Le bal de Noël n'avait jamais été organisé. Elle s'arrangerait pour être malade ce jour-là, et puis voilà. Elle prendrait la poudre d'escampette sinon. Elle irait à Londres, et se promènerait dans les rues brillantes mais tranquilles, car tout le monde se trouverait devant une bonne dinde. Ou sinon, elle irait chez elle, et mangerait un cot cot, avec la grippe comme cadeau. Elle trouverait bien quelque chose pour échapper à ce maudis bal. Pour échapper à ce monde, qui bougeait sans cesse, qui faisait du bruit, qui prenait de la place.

Hey.

Oh non. James était là, au pied du rocher. Leila n'avait jamais pris la peine de faire attention à lui, même si elle était habitée d'une gentillesse débordante. Et lorsqu'elle le regarda longuement, elle remarqua qu'il avait un beau visage, bien dessiné. La Hufflepuff soupira puis descendit de la pierre géante. Elle faillit tomber. Ouch. Même pas. James la retint au dernier moment. Elle remercia d'une voix indifférente. La jeune femme se posta devant l'étant gigantesque puis ils restèrent ainsi, sans rien se dire d'autre. Finalement, le Slytherin brisa le silence, si paisible.

Tu sais... Enfin... Uh... Que tu me dises oui ou non, que tu me rejettes ou pas, que tu n'aimes ou que tu me détestes, m'en fous. Réellement. Mais je t'aimerais quand même.

Leila regardait ses pieds. Elle rougit comme une pivoine, mais ne voulait pas le montrer à son interlocuteur qui, pour l'instant, ne faisait qu'un monologue. Elle ignorait que les Slytherin pouvaient avoir un esprit ouvert, ou plutôt, romantique. James lui sourit, un sourire doux et aimant qu'elle ne put voir. Comment réagir, lors de ces moments-là ? Comment lui dire qu'elle ne voulait pas de lui ? Simplement s'enfuir ? Elle ignorait tout. Elle voulait essayer, pourquoi pas, après tout. Elle voulait connaître la nouveauté, ces battements de cœur effrénés dont parlaient tant ses amies, cette rêverie qu'on a toujours en tête quand on est éprise de quelqu'un, ce sourire imbécile qu'on prend lorsqu'on l'aperçoit à l'autre bout du couloir. Elle voulait connaître.

Je t'aime.

Leila sourit. Dans quelques heures, elle devrait se lever pour se préparer. Elle avait toujours craint pour son futur, toujours indécis. Elle avait peur de se retrouver seule, malgré sa joie de vivre et son bonheur présent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et gratuitement. Elle avait peur d'être écartée d'un monde, où le sentiment heureux et gentil ne faisait pas tout. Mais elle savait qu'il y aurait quelqu'un qui l'attendrait au bout de la route. Elle en était sûre. Elle s'endormit.

_IV. SCOLARITÉ

FAVOURITE DISCIPLINES : DFCM & Sortilèges
HATED DISCIPLINES : Potions & SCM
B.U.S.E :

Métamorphose : E
Botanique : E
Soin aux Créatures Magiques : A
Sortilèges : O
DFCM : O
Potions : P
Histoire de la Magie : A
Divination : E

_V. À VOUS MAINTENANT

ME : WONDER GIRL/V-san
AGE : 14 years old
PASSWORD : Bonne question ! =P

Spoiler:

CONNECTION : 3/7 Minimum

*roulement de tambours*
J'ai finiiiiii !
TADAMMMMMM ~

J'espère que vous apprécierez =D

Enfin un membre à catalogué (a).

Sérieusement, bienvenue.
Ta fiche me semble correcte et le code dans le règlement que tu as déniché est lui aussi bon.
Par contre, ce qui me tracasse c'est ton avatar. Yoan a mit dans les postes vacants Ellen Page... Mais bon, si elle t'a donné son accord, je ne vois pas où est le problème mais sinon, je veux bien que tu gardes Bonnie mais bon, si Yoan ne serait pas d'accord avec ce point, il faudra que tu changes...

Soit. Quoi qu'il en soit, je te valide Wink

Je te souhaite un bon parmi nous et parmi les Poufsouffles ~~qui avait vraiment besoin de nouveaux membres xD~~

EDIT : J'avais oublié quelque chose. Ta baguette ne peux normalement pas avoir de bois de bambou (du moins il me semble), ni de crin de sombral étant donné que ceci n'est valable que pour la baguette de sureau. Si tu ne sais pas quoi mettre dans ta baguette, je te conseille la liste concernant cela dans le panneau d'affichage Wink

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